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  • 16 avril 2360, 8 heure 12 :
    Tiny , tiny, tiny, tiny, tiny, tiny, tin-

    J’éteignais l’alarme du réveil sur mon téléphone rapidement tout en ré-enfouissant ma tête sous ma couette.

    « -Malorie ? J’ai entendu ton réveil, il faut te lever ma chérie. fit ma mère derrière ma porte.
    -Mmmmmh, veux pas y aller… fis je en râlant.
    -Je vais te préparer ton petit déjeuné, tes amis ne devraient pas tarder, ne tarde pas trop s’il te plait. »fit elle en descendant les escaliers.

    Je râlais puis finis par me lever. Je marchais telle une zombie rebelle vers la porte blanche verrouillée de ma chambre, oui elle était verrouillée, je déteste avoir ma porte ouverte, n’importe qui pourrait entrer sinon. Je ne suis pas paranoïaque, seulement prudente. Je déverrouillais ma porte et descendis dans la cuisine rejoindre mes parents. Mon père assit à table, le journal électronique d’une main et le café de l’autre, tandis que ma mère faisait à manger. Je m’assis en face de mon père, me servit un verre de jus d’orange.

    « -Bonjour Malorie.
    -Bonjour Papa…
    fis je timidement.
    -As-tu bien dormit cette nuit ?
    -Oui papa, merci, et toi ?
    -Très bien, merci. »


    Discussion passionnante n’est-ce pas ? Chaque fois que je parlais avec mon père ou ma mère c’était toujours la même chose « bonjour, oui, non, s’il te plait, merci » des formules de politesse en bref. Je ne dirais pas que cela me dérange, cela a toujours été comme ça, et je n’ai pas envie que cela change, c’est très bien comme ça.
    Mon père est un homme plutôt intimidant si vous voulez mon avis. Etait-ce peut-être parce qu’il était le chef de toutes les unités anti-NO-NAME ? Probable. Et oui, j’avais la joie et le bonheur d’avoir la moitié du sang d’un homme qui est aux commandes d’une extermination de pauvres innocents, c’est chouette n’est-ce pas ? Ai-je besoin de préciser que je ne peux m’empêcher de le haïr pour cela ? Non ? Trop tard. Enfin, je ne le haïs pas totalement, l’homme qui se tient en face de moi n’est pas totalement méchant, il suit probablement ce qu’il appelle « ses principes » et puis c’est mon « papa » je ne peux donc pas totalement le haïr, je suppose.

    Une assiette de gaufres apparue sous mes yeux, je suivais des yeux le bras qui tenait cette assiette, ce bras était celui de ma mère qui me souriait. Je lui souris poliment aussi pris mon assiette et la remercia. Je déjeunais lentement, finis mon assiette et monta dans ma chambre rapidement. Je pris mon uniforme scolaire et partis dans ma salle de bain. Parce que oui, puisque mon « papa » est le « boss » de l’armé il faut bien qu’il ait une maison énorme, enfin je ne vais pas m’en plaindre. Tant que je suis loin d’eux, mieux je me porte.

    Je pris une douche rapidement, je sortis et me sécha. J’enfilais mon uniforme et partis à la recherche de mon mascara  mon crayon, et mon anticernes dans ma trousse à maquillage. Une fois le tout appliqué légèrement, je me coiffais rapidement et retournais dans ma chambre. Je récupérais mon téléphone, un message d’une amie pour me dire, qu’elle et d’autres amis arrivaient me chercher dans quelques minutes.
    Ils voulaient que notre « bande » vienne ensemble chaque matin. Je récupérais rapidement mon sac, récupéra mon casque audio, et descendit rapidement les escaliers. Je mis mes chaussures et sortis. J’attendis quelques minutes devant chez moi avant que la « bande » arrive.

    « -Malou ! Déjà sortie ?! Tu as été rapide aujourd’hui dis-moi ! Tu étais si impatiente de me voir c’est ça ?

    Ce fut ma meilleure amie, Rosalya qui avait dit ça, en riant évidemment. Elle était vraiment gentille. La « bande » n’était pas très grande, elle était constitué de Rosalya, moi-même, Kentin, le beau-frère de Rosalya, Lysandre ainsi qu’Iris et Violette, deux gentilles filles.

    « -Ne prends pas tes rêves pour la réalité Rosa, tout le monde sait que je te déteste, je suis juste hypocrite. fis je d’un ton faussement méprisant.
    -Oh ? Toi aussi alors ? fit elle en mettant ses mains sur les hanches. Si tu savais comme je suis soulagée de ne plus avoir à faire semblant d’être amie avec toi, c’est vraiment, vraiment pénible ! »fit elle d’un ton aussi méprisant que le miens.
    Elle se prêtait donc au jeu ? Magnifique.
    « Je ne comprends même pas comment j’ai pu te supporter, ti, ton égo, et ta voix de crécelle.
    -Et toi, avec ton comportement de princesse, tes idées nulles et tes problèmes mentaux !
    -Mes problèmes mentaux ?! C’est toi qui a un problème ma cocotte, tu te comportes comme la pire des garces avec les gens !
    -Moi ? Je fais ça ?! N’importe quoi ! C’est toi qui regarde les gens de haut, espèce de petite co-
    -Stop !!! »
    fit Violette en tremblant légèrement.

    Je regardais Violette au bord des larmes, elle ne croyait tout de même pas que Rosa et moi nous disputions pour de vrai ?! Je regardais Rosa qui me rada aussi, puis nous explosâmes de rire.  Iris nous rejoignis rapidement, Kentin fit de même tandis que Lysandre se contenta de pouffer discrètement.

    « -Enfin Vivi, tu n’as tout de même pas crût que Malou et moi nous disputions vraiment ?! fit Rosa en essuyant une larme de rire qu’elle avait au coin de l’œil. Nous faisions semblant voyons !
    -A-ah, j-je vois, d-désolée…
    fit elle confuse.
    -C’est pas grave Vivi, ne t’en fais pas ! fis-je d’un ton rassurant.
    - Euh, j’voudrais pas casser l’ambiance, mais je crois qu’on est en retard… fit Kentin en regardant son portable.
    -Oh oh…. fis-je en regardant mon téléphone à mon tour. Si on court on aura peut-être une chance d’être à l’heu-»

    Je n’avais pas pu finir ma phrase étant donné que Kentin m’avait attrapé le bras et avait commencé à courir. Rosa était accroché à moi-même qui était accrochée à Kentin, tandis qu’Iris était accroché à Vivi, qui était accrochée à Lysandre. Nous courions comme des dératés, enfin les garçons couraient comme des dératés, pendant que nous, nous suivions la cadence. Nous franchîmes le portail du lycée juste au moment où la première sonnerie annonçait de se dépêcher de récupérer ses affaires, avant que la deuxième ne nous indique d’aller en classe.

    « -Pile à l’heure, quel coup de bol ! fit Iris rassurée.
    -J’ai mal aux pieds ! se plaignit Rosalya.
    -En même temps quelle idée de se mettre en talons aussi !
    -Ecoute-moi bien mon petit Kentin-
    -Je suis plus grand que toi Rosa.
    fit il avant que Rosa ne termine sa phrase.
    -Ne me coupe pas la parole. Je disais donc, je suis une fille, j’aime les talons, pourquoi n’en porterai-je pas ? Kentin s’apprêtait à répondre. C’est une question sans réponse, donc tu te tais, et tu te contentes de te taire comme un bon garçon, d’accord ? fit Rosalya.
    -Tu es vraiment invivable Rosa. fit Kentin à Rosalya avant de se tourner vers Lysandre. Tu demanderas à ton frère comment il fait, parce que moi je ne peux pas.
    -L’amour rend aveugle parait-il, mais aussi sourd à ce que je vois.
    fit Lysandre en pouffant.
    -Hé ! Je suis juste à côté de vous je vous signale ! fit Rosalya en leur donnant des petits coups.
    -On devrait peut-être aller chercher nos affaires de cours, non ? fit Vivi.
    -Oui tu as raison, on va finir par être vraiment en retard sinon ! fis-je en prenant mon sac. Vous venez ?
    -On te rejoints en cours, ton casier est à l’opposé du notre !
    -Ah oui c’est vrai, a tout à l’heure !
    fis je en m’éloignant.

    J’entrais donc dans le bâtiment B du lycée et traversait les quelques couloirs qui menaient à mon casier en croisant des connaissances ainsi que diverses élèves. J’arrivais devant mon casier, y entrais la combinaison et commença a vider mon sac. Je n’avais pas une journée chargée aujourd’hui puisque j’avais cours d’arts diverses cet après-midi, je récupérais les affaires dont j’avais besoin ce matin puis refermais mon casier. A peine avais-je fermé mon casier que je tombais sur le visage d'Ambre me fixant en souriant. Je sursautais surprise par sa présence.

    « -Bon sang Ambre ! Tu m’as fait peur ! fis je en lui donnant un petit coup.
    -Aha désolée, ce n’était pas intention ! fit elle en pouffant de rire.
    [b -Tu n’es pas avec tes deux « amies » ? fis je un peu surprise.
    -Li et Charlotte ? Non elles m’ont envoyé un message pour me dire qu’elles arriveraient plus tard. fit elle en me montrant son téléphoner dernier cri.
    -Ah, d’accord. fis je en fermant mon casier. Au fait, tu viens ce soir ?
    -Oui comme d’habitude, tu viens me chercher, mon skate à propulsion d’air est en réparation, il n’a pas trop apprécié notre dernière escapade. »
    fit elle en pouffant de rire.

    Ambre était comme moi, c’était une citoyenne, mais son cœur balançait pour un beau NO NAME, ce qui nous avait évidemment rapprochées. En apparence, Ambre était une fille superficielle, doublée d’une garce vaniteuse qui avait soif de pouvoir ; mais ce n’était qu’une apparence. Ambre et moi nous nous rejoignions souvent les soirs chez les NO NAME, forcément ça créait des liens, mais avant de nous savoir ce point commun, nous nous haïssions alors forcément partir un soir en se haïssant et revenir le lendemain en se tenant par la main, les gens se poseraient des questions, alors nous avons continué cette mascarade, qui durera encore pendant longtemps.

    J’acquiesçais rapidement pour lui dire que je venais la chercher, puis je partie rejoindre mon groupe.


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