"Elle est belle. Elle est unique. Elle est différente.

Elle a connu la douleur et la souffrance.

Mais elle s'est accroché, encore et encore.

Elle a souvent cru que c'était la fin,

parce que trop de fois personne ne lui a tendu la main.

Mais maintenant ce n'est plus le cas,

car maintenant, elles sont là.

Elle semble avoir peur, elle semble être perdue.

Elle est paniquée, elle pense être cassée. 

Mais ce qui est cassé, sera réparé.

Parce qu'elle n'est plus seule, 

Que désormais elle est accompagnée,

Et que pour son caractère et sa belle gueule, 

Elle ne sera jamais abandonnée." 

A une amie à qui je tiens, que je soutiens, et avec qui je veux encore plus rire chaque jour de ma vie.

"Je suis la Reine. La Reine de tout.

La Reine de mes envies, la Reine de mes contraintes.

Je suis la Reine du monde, que je me suis battis.

Le monde où je m'enfuie, loin d'ici.

Je suis la Reine de mes craintes.

Je suis la Reine de mes idées, la Reine de mes convictions.

Je suis la Reine de moi même, je suis ma Reine.

Alors pourquoi tu t'acharnes, à vouloir me diriger?

À vouloir me contrôler, me bâillonner, m’anesthésier?

Pour mon bien? Laisse moi rire.

Tu es le seul à me faire souffrir.

Quoi que tu en dises, je suis ma propre Reine."

"Arrête de pleurer. Tu ne plus une enfant n'est-ce pas? Tu es grande maintenant; tu es presque une vraie femme.

Et souris, ton visage est terne quand tu ne souris pas.

Arrête de te plaindre. Tu n'es plus une enfant, les caprices c'est terminé, tu as grandit, tu n'as plus le droit de te plaindre.

Et souris, comme le font les bonnes petites filles.

Arrête de fuir. A quoi ça sert? Tu ne peux pas fuir maintenant que ça a commencé. Alors vas y.

Et n'oublie pas de sourire. C'est important.

Arrête de dire ce genre de chose. Ce n'est pas ce que tu penses. Ce n'est pas ce que pense une gentille fille.

Et souris, sinon on va penser que tu es triste.

Arrête de vouloir être différente. Tu ne peux pas être normale? Contente toi de ça.

Et souris un peu, que vont penser les autres?"

"J'aime tout, je n'aime rien.

J'aime danser, m'amuser, jouer.

J'aime dormir, sourire, fuir.

J'aime la solitude, le calme, le vent.

J'aime pleurer, crier, hurler."

Ce sont des mots qui la définissent, l'enfante du Monde, du Jour, de la Nuit, du Bien, du Mal.

Elle n'est pas seule, loin de là. Elle est entourée, a des amis, une famille, des personnes qui l'aiment.

Elle a une vie confortable, pas de problèmes, elle mène la vie simple que l'on voudrait.

Mais, dans la monotonie, elle s'ennuie.

Rien n'a de sens depuis quelques temps.

Est-ce encore un caprice idiot? Ou une réalité?

Enfermée dans sa bulle, elle n'écoute plus personne, et reste seule.

Parce que au fond, c'est ainsi que l'enfante du Monde est.

Seule.

"Allongée sur son lit, les genoux repliés contre elle, elle pensait, elle essayait de fuir sa vie actuelle, le monde réel, elle roula sur le côté et fixa le plafond blanc de sa chambre, elle passa le bras sur ses yeux, elle resta ainsi pendant un moment; les coins de sa bouche se relevèrent pour former un sourire cynique.

"-C'est tellement stupide"

Elle articula ces mots avec une profonde haine dans sa voix.

Son téléphone vibra, elle jeta un bref regard à l'expéditeur suicidaire qui venait de lui envoyer un message, elle grimaça et balança son téléphone sur son lit, elle ne répondrait pas.

Chacun mène sa vie différemment d'un autre, certains se plaignaient de leur vie, d'autre la menait avec joie, certains s'en fichait, d'autre voulaient en faire une vie marquée de réussite, et d'autre comme elle, préférait faire de sa vie le reflet de son regard.

Un regard peut vous briser.

Un regard ne peut pas tuer."